Au Menu : 1 carte de crédit
“Un être humain ingère en moyenne 5 grammes de plastique chaque semaine, soit l’équivalent du poids d’une carte de crédit.” C’est la conclusion d’un rapport commandé par l’ONG WWF – qui lutte pour la protection de l’environnement – à des chercheurs de l’université de Newcastle, en Australie. Pour arriver à ce résultat, les scientifiques ont analysé et compilé plus de 50 études sur l’ingestion du plastique par les êtres humains. “Huit millions de tonnes de plastique finissent dans l’océan chaque année”, rappelle le WWF. Ce plastique se fragmente et se transforme en microplastiques, des particules assez petites pour entrer dans la chaîne alimentaire, en passant par l’eau ou les animaux marins. Pollution Plastique : on avalerait l’équivalent d’une carte de crédit par semaineImaginez que l’absorption régulière de plastique soit à l’origine d’une nouvelle mutation du vivant, que des créatures mi-organiques mi-plastiques se développent.Votre production dénoncera, de manière humoristique ou pas, l’effet néfaste des déchets en matière plastique. / Méthode :1_ Dessinez plusieurs mutants de ce futur imaginaire. / Références :> Niki DE SAINT PHALLE > Freya JOBBINS L’artiste détourne des jouets en plastique pour en faire des sculptures surprenantes à la manière d’Arcimboldo. > Mady BARKER Mady Barker est une photographe anglaise engagée contre la pollution des fonds marins et dont le travail a reçu de nombreux prix à l’international. Photographe anglaise, Mandy Barker récolte les morceaux de plastique qui s’échouent sur les plages du monde entier, parmi les 8 M T de déchets plastique qui envahissent les océans chaque année. Elle rend les statistiques plus frappantes en dévoilant la diversité des objets trouvés sur les rivages. L’artiste crée des images de « soupes » de déchets plastique. Barker utilise Photoshop pour détourer chaque objet et les fait ressortir sur un fond noir, ce qui permet de voir les détails, notamment les tentatives de digestion par les animaux du littoral. Jeux de plage, petits débris issus de la pêche, ballons de foot… « Le but de mon travail est d’engager le public et de déclencher une réponse émotionnelle grâce à la combinaison d’une contradiction entre l’attraction de l’esthétique intiale et la prise de conscience liée au message sur la pollution plastique dans les environnement marins. Le processus de recherche est une partie vitale de mon travail, alors que les images que je réalise sont toujours basées sur des faits scientifiques, afin de garantir un travail intègre. » / Définitions :_ Bas-relief : C’est un type de sculpture ou de modelage pouvant être peint. Sa particularité est de ne présenter qu’un faible relief, le sujet représenté ne se détachant que faiblement du fond. Il y reste engagé à mi-corps. _ Le haut-relief : C’est une technique de scuplture en 3 dimensions, intermédiaire entre la ronde-bosse et le bas-relief : le sujet (généralement figuratif et humain) est presque entièrement sculpté en ronde-bosse mais n’est pas détaché du fond. Un très haut-relief, étant adossé à son arrière-plan, le fond sur lequel il se détache, est moins travaillé, par principe, sur sa face arrière. _ La ronde-bosse : C’est une technique de sculpture en 3 dimensions de l’Antiquité qui, contrairement aux hauts-reliefs et aux bas-reliefs, n’est pas physiquement attachée à un fond mais repose sur un socle. Elle peut être observée sous n’importe quel angle, même si la partie postérieure n’est pas toujours achevée, comme pour certaines statues médiévales au dos évidé. La sculpture en ronde-bosse est le plus souvent utilisée pour des représentations figuratives. |