« Ça tourne »

La vie quotidienne : 1 minute / Des plans fixes

Proposez une courte vidéo d’1 minute qui montre un quotidien

1_Déterminez votre synopsis sous forme de storyboard

2_Utilisez l’application gratuite inshot pour filmer et faire vos montages.

/Définitions :

Plan fixe : Le plan fixe est tourné à l’aide d’une caméra généralement fixée à un trépied pour rester immobile. Le décor ne change pas, seuls les déplacements des personnages à l’intérieur du cadre créeront du mouvement et détermineront la dynamique de l’image. Si le plan fixe est utilisé pour une longue séquence, la caméra ne bougeant pas, le spectateur ne se sent pas forcément intégré à l’action. Une certaine distance s’installe alors entre lui et les personnages.

Synopsis : Un (ou une) synopsis est un écrit décrivant la totalité ou un aperçu d’une œuvre ou d’une science. Le terme est essentiellement connu pour son usage cinématographique. Dans l’industrie cinématographique, ce terme désigne le résumé condensé d’un scénario. (source Wikipédia)

Storyboard : Un storyboard est un document sur papier ou en dossier informatique, utilisé au cinéma et en téléfilm, lors de la préproduction afin de planifier les besoins de l’ensemble des plans qui constitueront le film, aussi bien au niveau technique qu’au niveau artistique.

/Références :

_Andy Warhol

Ici, le plan-séquence fixe s’inscrit dans un rapport de redécouverte et d’enchantement du cinéma des premiers temps.

L’aventure débute au lancement de la Factory en 1964. C’est pendant ces années folle que Warhol se captiva pour le cinéma. A cette période, le génial pionnier du pop art décida d’enregistrer tout ce qui se passe autour de lui. Il se baladait constamment avec une caméra ou un enregistreur à la main.

Empire, 1964
Ce film d’Andy Warhol se rapproche plus de la performance que du blockbuster. Le film se résume par un plan fixe tourné du 41ème étage de l’immeuble new-yorkais. Ce plan séquence sera ensuite ralenti en 16 images secondes (ce qui allonge la durée). Tout se joue sur les jeux de lumière et sur la contemplation d’une image en mouvement et d’une ville la nuit.

_Chantal AKERMAN,
Jeanne DIELMAN, 23 Quai du commerce, 1080 BRUXELLES, 1975

Dans Jeanne Dielman, les plans durent, s’éternisent et le geste le plus banal acquiert une dimension universelle. L’utilisation des plans fixes, seuls autorisés dans le film, donne à chaque mouvement des personnages et aux choses une noblesse que l’on croyait perdue à jamais dans le cinéma moderne. Pour arriver à ses fins, Chantal Akerman a évité certains pièges comme le gros plan ou le travelling qui auraient brisé l’unité et l’harmonie de son film.

_Wes Anderson
la famille Anderson, 2001

_Jim Jarmusch
Coffee and cigarettes, 2004

_Paweł Pawlikowski
IDA,2013

_Damien Manivel
Le Parc, 2016

/Compétences travaillées :