Faites une proposition plastique dans laquelle votre prénom apparaîtra.
Inspirerez-vous des caractéristiques plastiques d’un des trois artistes suivant :
– Hundertwasser
– Henri Matisse
– Auguste Herbin
>Hundertwasser 1928/2000
Le grand chemin, 1953
Dans son répertoire de formes (arbres ronds, maisons humaines, visages aux yeux en amande, représentations de l’eau…), Hundertwasser choisit de représenter le monde tel qu’il devrait être, un monde dans lequel les humains vivent en harmonie avec la nature.
Dans sa peinture, Hundertwasser utilise des pigments, du sable, du charbon de bois, de la brique pilée, de l’or, de l’aluminium. Pour lui, le peintre est un chercheur qui expérimente des techniques différentes sur des supports variés. S’inspirant des « vieux maîtres », il fera, par exemple, de la peinture à l’œuf, dite a tempera (technique longtemps utilisée par les peintres primitifs). Il utilise dans ses toiles des couleurs chatoyantes. Il isole des formes, des motifs (larmes, gouttes de pluie, fenêtres) qu’il magnifie en utilisant des feuilles d’or ou d’argent. il aime l’asymétrie et tout ce qui vient rompre l’ordre et la monotonie de la géométrie pure. Pour lui, la ligne droite n’existe pas dans la nature, elle est le fruit de l’éducation.
>Henri Matisse 1869/1954
Matisse utilise la technique des gouaches découpées. Il demande à des assistants de recouvrir de grandes feuilles de papier avec de la gouache. Les couleurs sont choisies parmi sa palette habituelle, du noir, du blanc, du rouge, du bleu de cobalt, très profond, légèrement violacé, et du jaune de cadmium. Matisse sélectionne alors les couleurs qui l’intéressent et les taille avec de grands ciseaux, sans s’aider de dessin préalable. Il assemble ensuite les éléments découpés (et parfois les chutes) à l’aide d’épingles.Cette technique permet à Matisse de déplacer facilement chaque gouache découpée sur la composition finale.L’artiste réalise d’ailleurs de nombreuses variations sur un même sujet.
Polynésie la mer, 1946
Danseuse créole, 1950
La tristesse du roi, 1952
>Auguste Herbin 1882/1960
Dans la dernière partie de sa vie, Herbin va utiliser le mot comme point de départ de ses créations. Herbin invente un « alphabet plastique », où il met en correspondance chaque lettre de l’alphabet avec une couleur, une ou plusieurs formes géométriques, et des sonorités musicales.
De nombreux dessins préparatoires permettent de mieux comprendre comment Herbin travail avec son alphabet plastique : ses carnets montrent un travail qui suis toujours les même étapes : en haut de sa feuille il y inscrit le mot en lettres capitales et sépare chaque lettre d’une ligne verticale, dessinant ainsi un tableau. En dessous de chaque lettre dans une case distincte il note les couleurs et formes qui sont associée à chaque lettre, puis dans une autre case en dessous il dessine les formes géométriques, qui serait la transposition optique du mot suivant le sens de lecture habituel . Puis en dessous un premier travail de composition au crayon où les couleurs sont annotées sur chaque forme au crayon.
La prononciation du mot peut avoir une importance dans la composition du tableau. Ainsi les syllabes accentuées seront plus visibles par la taille des formes, mais aussi par leur place dans la composition plus centrale. Mais il y a bien sur en plus une dimension très subjective dans la conception des compositions, le peintre lui même va parfois proposer plusieurs versions d’un même mot.
Soleil, 1947
Soleil, 1947
Blanc, 1947
Rire, 1949
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