Dressing

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Vos vêtements racontent…

>Récoltez différents vêtements usagés (chemise, pantalon, chaussettes…) de toutes tailles et de toutes compositions textiles (coton, laine, viscose…) et racontez.
les vêtements peuvent être utilisés comme matériau, support, symbole voire comme substitut du corps.

>Références :

_ Christian Boltanski,  né en 1944

Réserve, 1990
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Installation Tissu, lampes. Dimensions variables

Il s’agit d’une pièce qui fait allusion aux entrepôts dans lesquels les nazis remisaient les effets des personnes déportées. L’usage du vêtement chez Boltanski est donc d’emblée lié au thème de la mort, comme c’était déjà le cas pour la photographie. Pour lui, « La photographie de quelqu’un, un vêtement ou un corps mort sont presque équivalents : il y avait quelqu’un, il y a eu quelqu’un, mais maintenant c’est parti ». Le vêtement est lui aussi une trace ou une empreinte qui témoigne d’une vie passée.

Avec la Réserve de 1990, Boltanski tapisse les murs d’une salle entière de vêtements usagers, voire poussiéreux, qui répandent une odeur de grenier. Car la forte présence de l’œuvre ne se manifeste pas seulement visuellement, mais par une dimension olfactive
(Texte tiré du Centre Pompidou)

Personnes, 2010
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Exposition éphémère réalisée au Grand Palais à Paris pour Monumenta 2010. Boltanski a disposé au sol, tout le long de la Nef du Grand Palais, des dizaines de carrés de vêtements. Des haut-parleurs parsemés aux quatre coins de la galerie diffusent les battements de cœur de quelque 400 personnes enregistrés pour son projet Archives du cœur. La pièce centrale de l’installation, une montagne d’ une trentaine de tonnes d’ habits au sommet de laquelle une pince mécanique vient prélever des vêtements, les monte à 35 m de haut avant de les relâcher. Tout cela dans un environnement glacial, l’artiste n’ayant pas souhaité de chauffage.

Ci-dessous, une vidéo sur cette oeuvre.

_ Louise Bourgeois, 1911-2010

Sans titre, 1996
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Vêtements, bronze, os, caoutchouc et acier, 300,40 x 208,3 x 195,6 cm

_ Valérie Belin, née en 1964

Sans titre, 1996
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_ Sophie Calle, Née en 1953

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La Robe de mariée, 1988.
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Vue d’installation Reconstitution d’une chambre avec objets liés aux Autobiographies

_ Marie-Ange Guilleminot, née en 1960

Son travail sollicite les sens, surtout le toucher mais aussi le  goût. Entre 1992 et 1995, elle réalise une série de robes, toutes fabriquées à ses mesures, sur lesquelles apparaissent des spécificités anatomiques : l’une d’elles répertorie exactement tous les grains de beauté qui parcourent son corps, une autre est brodée d’un nombril factice.

_ Yinka Shonibare, né en 1962

Mr. and Mrs. Andrews without their Heads, 1998
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Thomas Gainsborough
Mr. and Mrs. Andrew, 1749, peinture à l’huile, 119,4 x 69,8 cm, National Gallery, London

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L’ œuvre de Shonibare,  Mr. and Mrs. Andrew without their Heads se veut une transformation de la célèbre toile de Gainsborough Mr. and Mrs. Andrew. Il reprend la position des personnages dans la toile pour donner la même à ses mannequins. Il pare ceux-ci de tissus wax, faisant ainsi un clin d’œil à ses origines africaines puisque ce matériel possède une grande connotation ethnique pour les occidentaux.
Pourtant, « Il n’y a rien d’africain dans ces tissus, déclare-t-il. Il s’agit de tissus occidentaux fabriqués en Europe. Les Néerlandais ont essayé de le vendre en Asie sans grand succès, alors ils se sont tournés vers l’Afrique. »
L’artiste met en lumière le rapport tragique entre deux cultures, celle des « esclaves » et celle des « nobles », celle des Africains et celle des Européens, que tout semble opposer et qui sont pourtant dépendantes l’une de l’autre. Cette œuvre établit un lien entre, d’un côté, l’opulence, et la liberté d’esprit de l’aristocratie française d’alors et, de l’autre, la traite des esclaves qui fournissait les moyens de cette grandeur. Cette installation traite ainsi du colonialisme et de ses conséquences actuelles.

_ Joseph Beuys, 1921- 1986

Costume en feutre, 1970
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Le costume de feutre, évoque la chaleur corporelle humaine, symbolise la sécurité et le refuge de part la matière isolante et protectrice du feutre.

_ Kaarina Kaikkonen,  née en 1952

Me and Others, 2012
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I try to fly, 2013
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After this winter, 2015
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_ Nadine Lahoz-Quilez, née en 1945

900 silhouettes… 
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… exposées par l’artiste qui a fait participer les habitants de l’Isle d’Abeau.

« C’est un projet évolutif car chaque fois qu’il est présenté, c’est une version différente. Cette fois-ci, j’ai demandé à des habitants de l’Isle d’Abeau de participer. Dans un premier temps, ils ont récolté les tissus et découpé les silhouettes et ensuite participé à l’installation. Nous avons ainsi posé 900 silhouettes sur le mur. »

La levée

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Ce projet a démarré il y a 5 ans par une récolte de vêtements auprès d’un groupe de personnes rencontrées à cette période. Ces vêtements sans distinction de compositions, de couleurs, de formes ont été pliés, empilés puis enterrés dans un jardin. L’objectif était de les photographier dépliés pour repérer les traces du temps, l’impact des éléments naturels et l’interaction des couleurs et des textures. Mais très vite la dégradation interne des piles n’a plus permis le dépliage et deux séries d’images se sont constituées.